B é r y l s d e l 'a u b e
Suivis de
La Poésie-Action
Transmodernité littéractive
François Victor Tochon
Suivis de
La Poésie-Action
Transmodernité littéractive
François Victor Tochon
Ce manuscrit avait été perdu depuis 35 ans. Le hasard a voulu qu’il soit retrouvé et décodé sur une vieille disquette souple. Sa lecture a motivé ce recueil.
On connaissait le pédagogue et le didacticien, en lisant ces Béryls de l'aube, on découvre un poète. Et quel poète ! Brillant marieur de sons, d'images et d'émotions, François Victor Tochon se révèle comme un héritier singulier de Baudelaire et de Char, qui se réalise aussi bien dans la luxuriance lyrique et dans l'exploration mystique que dans un dépouillement quasi oriental. Puissance d'évocation et sensualité garantis, et bonheur pour le lecteur !
Jean-Louis Dufays, Département de français Université de Louvain-la-Neuve, Belgique En un langage concis, un sentiment riche et une imagination féconde, la poésie représente, comme produit culturel et social, la vie sociale et le monde spirituel de l’humain. Ces poèmes de Béryls de l'Aube, «comme feuilles d’un arbre érigé par la vie» amènent le lecteur dans un monde d’amour en leur ouvrant «la voie de la Synthèse, de la Fusion suprême entre l’ Idéal et la Matière». Dans ce monde envahi de blogs, de WeChats et de «fast food» littéraires de l’internet..., «la Poésie-action et la transmodernité littéractive» paraissent importantes et nécessaires pour élever l’attitude et le goût, former le caractère et le tempérament, éprouver l’expression langagière et artistique, explorer le fond culturel et social, ainsi que le monde spirituel de l’humanité. Que l’action et «le feu d’amour brûlent d’amour nos problèmes» dans ce monde en plein bouleversement. Zhihong PU, Département de français Université Sun Yat Sen, Canton, Chine Les poèmes Béryls de l’aube, dont le titre dit déjà toute la musicalité, sont comme les pierres cristallines du même nom. A partir d’une lave, d’une « matière démantelée » que la nuit malaxe, le poète livre à l’aube son poème-cristal que la « chute des mots » offre au jour dans une « humble Illumination ». Si le monde se présente sous le voile de nature, François Victor Tochon se fait éclaireur, errant que la marche mène au poème, mais il lui faut, sur son chemin, conquérir l’hydre de la langue. Stéphanie Fonvielle, Sciences du Langage Aix Marseilles Université, France |
En lisant ce recueil de poèmes de François Victor Tochon, j’ai eu plaisir à me retrouver parmi ses passions littéraires car à son âge, j’ai aussi exercé quelques pratiques poétiques pour mesurer à quel point j’étais capable de « manipuler » le français que j’ai aimé, aime et aimerai à la folie. J’aime surtout le courage de celui qui ose traverser une toile d’araignée sans être dévoré. Quelle subtilité !
Si « l’abandon des chairs est un meurtre d’amour », je ne fais que m’en réjouir car, toujours à son âge, inspiré par les «Correspondances» de Charles Baudelaire, j’ai poétiquement dessiné le reflet de l’Amour comme suit : L'amour L'amour est une chambre où deux corps enlacés Laissent toujours sortir de joyeuses paroles: "L'Homme" y passe à travers les forêts des idoles Qui l'invitent avec leurs regards familiers. Comme deux jeunes gens qui de plaisir se fondent Dans une nocturne et secrète échappée, Blanche comme neige, pure comme rosée, Leurs corps et leur âme cherchent à répondre. Il est des amours fous, nés d'un coup violent, A la douceur de miel, vifs comme l'eau de vie, Qui soufflent leurs mots à belle poésie; Et d'autres, plus vifs, plus cruels, et plus méchants, Qui plongent son esprit dans les fleurs maladives, Laissant le goût amer des liaisons furtives. Sombat Khruathong Qu’il vive en ville ou en nature, l’Homme retrouve toujours son plaisir charnel. J’aurais dû rencontrer François Victor Tochon quand j’étais plus jeune. Si cela avait été le cas, on aurait eu plus de productions poétiques traduisant nos amours de jeunesse pour l’expression littéraire en français ! Sombat Khruathong, Faculté des Études Internationales, Campus de Phuket Université du Prince de Songkla, Thailande * Photos: jackq / Yay Micro, Olivier Tochon |